Les bonnes pratiques du growth hacking

Le growth hacking est une expression désignant une approche marketing innovante axée sur la croissance. Il s’agit d’un concept que Sean Ellis a popularisé. Il ne faut pas confondre ce terme avec growth marketing qui est une approche plus généraliste et qui comprend le growth hacking. Le growth hacker met des stratégies efficaces en place. Voyons les bonnes pratiques qu’il utilise.

Identification des objectifs au préalable

Cette étape consiste à délimiter le périmètre d’action. Pour ce faire, il convient de définir différents KPI’s en fonction des objectifs et du business model.

Lire également : Quels sont les meilleurs canaux pour le marketing de contenu B2B ?

Il est à noter que les KPI’s les plus utilisés sont :

  • Le taux de rétention ;
  • Le taux d’acquisition ;
  • Le taux de conversion ;
  • Le chiffre d’affaires ;
  • Le nombre d’utilisateurs actifs…

Après avoir déterminé les KPI’s qui seront utilisés, il faut établir les objectifs sur le long, le moyen et le court terme. On peut déjà commencer à choisir d’autres outils de growth marketing ici.

Avez-vous vu cela : Chat GPT : au service des freelances ou contre ?

Définir les canaux d’acquisition

Pour choisir les canaux d’acquisition, il convient de choisir en fonction de la cible. L’objectif étant de toucher au bon moment et au bon endroit. Il faut adresser le bon message.

Pour ce faire, il convient une fois encore de déterminer les besoins et les us et coutumes de la cible. Il faut définir les canaux susceptibles de consommer. Il est de rigueur d’analyser la présence des concurrents. On ira jusqu’à tester les meilleurs scénarios pour trouver celui qui est le plus efficace.

Cibler les utilisateurs

Dans cette étape, on ne gâche ni notre temps ni le budget. Pour ce faire, il est primordial de trouver les meilleurs prospects et donc, ceux qui seront convertis. Pour y parvenir, il convient de déterminer les critères d’acceptabilité. D’ores et déjà, il convient de qualifier les leads selon le potentiel de conversion.

Les critères dépendent des objectifs définis et du business model. Ils diffèrent d’un secteur d’activité à l’autre et d’une entreprise à l’autre.

Trouver le message parfait

L’objectif de cette étape est celle d’attirer l’attention du prospect et de proposer une offre intéressante en adéquation avec ses besoins. Il faudra définir les besoins en question au préalable. Il convient d’analyser les services et produits sur le marché. Il sera important de développer un discours percutant pour valoriser son offre. Avant de choisir un message, il convient de tester différents modèles.

Quand on envoie un message par mail, on peut le faire plus long et formel avec un objet et une signature. Par contre, les messages sur LinkedIn sont plus courts et catchy.

Lancer une stratégie d’acquisition

Après avoir défini les quatre premiers éléments du growth hacking, on peut agir. Il faut mettre la stratégie d’acquisition en place. Il faut suivre les objectifs et le budget qui seront définis en amont.

Le multicanal est extrêmement efficace, mais il ne faut pas se lancer sur tous les canaux. Certes, il vaut mieux commencer par deux canaux importants pour tester les messages et formats. Il faut voir le message qui fonctionne pour l’entreprise.

Pour réussir en growth hacking, il est crucial de maintenir une démarche analytique rigoureuse et de constamment ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus. Cette flexibilité permet d'optimiser les ressources et d'améliorer continuellement les performances. En somme, le growth hacking n'est pas seulement une série de tactiques, mais une philosophie de croissance qui doit être intégrée à tous les niveaux de l'entreprise pour réellement transformer les perspectives de croissance.

Copyright 2023. Tous Droits Réservés